Voici un tableau
qui indique les longueurs d'onde des couleurs du spectre
Couleur
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longueur d'onde
(en nm)
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bleu outremer
sombre
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400
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bleu outremer
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420
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bleu moyen
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470
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bleu-vert
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500
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vert moyen
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530
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vert jaune
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560
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jaune moyen
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580
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jaune orangé
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590
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orangé moyen
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600
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rouge moyen
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650
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rouge extrême
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780
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Première remarque
En observant le tableau ci-dessus on s'aperçoit qu'on passe d'une
fréquence f qui correspond au rouge extrême, à une fréquence presque égale à
deux fois la fréquence f de départ en arrivant dans le bleu outremer sombre. Il
s'agit donc de ce que l'on appelle une « octave » dans le domaine des phénomènes
vibratoires, tout comme on parcourt une octave sur le plan sonore en partant
d'un do et en émettant toutes les notes jusqu'au do suivant.
Les notes sont réparties en octave. Physiquement, monter d'une octave correspond
à multiplier la fréquence du signal par deux. Par exemple, la fréquence 440 Hz
correspond à un la ; la fréquence 220 Hz correspond donc aussi à un la, plus bas
d'une octave. |
Deuxième
remarque : l'octave représentée par
le spectre des couleurs n'occupe qu'une petite place dans l'échelle des
phénomènes vibratoires.
rayons gamma
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rayons X
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ultra-violets
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zone visible du spectre
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infra rouges
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ondes radios
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Troisième remarque
: enfin : vous avez peut-être observé que
certaines couleurs comme le pourpre, le rose, l'écarlate ne sont pas présentes
dans le spectre. Où se trouvent-elles? On dit pourtant que la lumière blanche
les contient toutes! Nous allons bientôt comprendre où se situent ces couleurs
et comment nous pouvons les générer. Il nous faudra pour cela passer de la
structure « ouverte » du spectre à la structure « fermée ». Mais revenons pour
l'instant à notre lumière blanche. C'est une lumière « complexe » parce qu'elle
est constituée de couleurs diverses. A l'opposé, une lumière « simple » (comme
le vert moyen de longueur d'onde 530 nm) ne comporte qu'une seule longueur
d'onde, elle est monochromatique.
Ce type de lumière est assez rare (lampe de sodium par exemple), on
rencontre le plus souvent des lumières complexes qui ont une « teinte »
comparable à celle d'une lumière simple. Cette teinte est le résultat de la
combinaison de lumières simples, on l'appelle également « longueur d'onde
dominante ».
L'analyse d'une lumière complexe quelconque consiste à déterminer sa
« composition spectrale », c'est-à-dire les différentes lumières simples qui
la constituent. Une même sensation de couleur peut résulter de l'observation
de lumières de compositions spectrales très différentes. Prenons un exemple,
les trois lumières suivantes sont équivalentes
1. Lumière blanche - lumière bleue.
2. Lumière rouge + lumière verte.
3. Lumière jaune.
À condition d'équilibrer
correctement les différents faisceaux, ces trois iumieres provoquent la
même sensation
visuelle
: une couleur jaune. Les couleurs simples se combinent pour donner une longueur
d'onde dominante qui provoque la sensation visuelle. Pour comprendre comment
ces combinaisons s'effectuent, il nous faut aller plus loin dans l'analyse des
phénomènes lumineux.LES TROIS COMPOSANTES DE LA COULEUR
Une lumière colorée est
caractérisée par trois éléments
1. La fréquence, qu'il s'agisse d'une lumière simple ou complexe, dans
ce dernier cas il est fait référence à la longueur d'onde dominante, cet
élément permet par exemple de différencier l'orange du vert.
2. Une deuxième
caractéristique concerne la puissance de l'émission lumineuse, c'est-à-dire la
quantité ou flux de lumière. Une lampe de 100 watts donne un flux plus important
qu'une lampe de 60 watts.
3.Facteur
de pureté.Si on superpose un
faisceau de lumière simple, verte par exemple, et un faisceau de lumière
blanche, on obtient une teinte qui est toujours verte, mais elle est désaturée.
extraits
du livre "se soigner et guérir par les couleurs
de J.M. Weiss et M. Chavelli
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